Charlie Dalin, vainqueur “ahurissant” du Vendée Globe
Les Sables-d’Olonne ont vécu ce mardi 14 janvier “l’un des plus grands exploits des sports nautiques de ces dernières décennies”, s’enthousiasme le site sportif espagnol Relevo. À 8 h 24, le navigateur Charlie Dalin a franchi la ligne d’arrivée de la dixième édition du Vendée Globe, course autour du monde en solitaire et sans escale, dans le temps record de 64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes.
Le précédent record, établi par Armel Le Cléac’h en 2016-2017, était de 74 jours, 3 heures et 36 minutes, rappelle Sail World. Le site spécialisé a sorti sa calculette et précise que Dalin est arrivé aux Sables-d’Olonne à bord de son Imoca (un monocoque de 60 pieds) avec une “avance ahurissante” de 9 jours, 8 heures, 12 minutes et 57 secondes sur le temps de Le Cléac’h.
Le skippeur normand de Macif Santé Prévoyance, âgé de 40 ans, enregistre son meilleur résultat sur le Vendée Globe, dont il avait terminé deuxième de l’édition 2020-2021, indique ABC. Leader “le plus régulier et le plus constant” de la course en solitaire “la plus prestigieuse du monde”, selon le quotidien espagnol, Dalin a mené la flotte pendant un total de quarante-deux jours.
“Dès le départ, Dalin a fait preuve d’un grand sens tactique”, observe le site Yachting World. Son plus proche rival, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), n’avait que 9 minutes et 30 secondes d’avance au Cap Horn, mais Dalin a pris la tête le 30 décembre dans l’Atlantique sud et “n’a plus jamais regardé en arrière”, note le média spécialisé.
“Sang-froid” et “rédemption”
Sa victoire “incontestable” est une sorte de “rédemption” après une forte déception lors de la dernière édition du Vendée Globe, ajoute Yachting World. En 2021, il avait été le premier à franchir la ligne d’arrivée, avant d’être relégué à la deuxième place après l’attribution d’une bonification à Yannick Bestaven, qui s’était dérouté afin de porter secours à un autre navigateur, Kevin Escoffier.
“Sachant pertinemment que tout type de mésaventure ou d’accident peut encore survenir, Charlie Dalin a dû faire preuve de beaucoup de sang-froid pour survivre aux dernières heures de son tour du monde, alors qu’il naviguait entre la pointe de Bretagne et Les Sables-d’Olonne dans des vents légers”, poursuit ABC. Le quotidien espagnol raconte un Dalin “calme et concentré” jusqu’à ce que la corne retentisse sur la ligne d’arrivée.
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