Chappell Roan avertit ses fans : “Je n’accepte pas qu’on me touche et qu’on me suive”

“Non, je ne pense pas devoir de l’énergie, du temps ou de l’attention à des personnes que je ne connais pas, à qui je ne fais pas confiance ou qui me font flipper, tout simplement parce qu’elles expriment leur admiration. Les femmes n’ont pas à justifier leur refus qu’on les touche ou leur parle.”

Chappell Roan

Chanteuse pop américaine

“Chappell Roan a eu sa dose de comportements déplacés des fans”, constate le magazine Entertainment Weekly. Le 23 août, la chanteuse américaine de 26 ans, figure de la pop queer et lesbienne, a publié un long post sur Instagram. Il prolonge un message qu’elle avait déjà essayé de faire passer dans des vidéos sur TikTok, précise l’hebdomadaire musical Billboard.

Les mots de Chappell Roan, forts, continuent de faire réagir la presse américaine. “Je bosse non-stop depuis dix ans pour construire mon projet et j’arrive au stade où je dois dire non et mettre des limites”, explique l’artiste, originaire du Missouri. Kayleigh Rose Amstutz de son vrai nom, elle a accédé à une notoriété soudaine l’an dernier, avec la publication de son album The Rise and Fall of a Midwest Princess, porté par des tubes comme Femininomenon, Good Luck, Babe ! ou Hot to Go.

Toute personne a droit à des limites

En juin, lors d’un concert en Caroline du Nord, elle avait déjà raconté les difficultés qu’elle avait à accepter cette célébrité, rappelle Entertainment Weekly. “Quand je suis sur scène, en spectacle, en drag, quand je suis à un événement pro, quand je m’exprime pour la presse… Je suis au travail. Le reste du temps, je ne suis pas en mode boulot. Je suis off”, écrit cette fois Chappell Roan sur Instagram. Elle insiste sur le fait qu’elle ne dénonce pas l’attitude de tous ses fans, mais bien des comportements qu’elle juge intrusifs ou agressifs, commis alors qu’elle n’est pas en “mode boulot”.

Sur Instagram, elle a désactivé la possibilité de commenter son post : “Ce n’est pas une conversation de groupe.” Mais elle répond d’emblée à la critique qu’elle sent venir : “Si vous vous dites encore : ‘Si tu ne voulais pas vivre ça, alors pourquoi choisir ce métier en sachant que tu n’étais pas à l’aise avec les conséquences du succès ?’ alors comprenez ceci”, écrit-elle :

“Je me réjouis du succès de mon projet, de l’amour qui m’est donné et de la gratitude que je ressens. Ce que je n’accepte pas, ce sont les gens malsains, le fait qu’on me touche et qu’on me suive.”

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