Chaos au Stade de France : la Grande-Bretagne ne décolère pas, Liverpool exige une enquête

PA Photos/ABACA

En Grande-Bretagne, les supporters furieux, les responsables politiques et des journalistes anglais dénoncent une organisation déficiente et l'attitude agressive des forces de l'ordre.

Supporters de Liverpool et responsables locaux ne décoléraient pas dimanche contre l'organisation de la finale de la Ligue des champions après que des milliers de fans n'ont pu rentrer dans le Stade de France et ont été violemment repoussés par la police.

La finale, remportée 1-0 par le Real Madrid, a été ternie par des scènes de chaos autour du Stade de France, mises par l'UEFA et les autorités françaises sur le compte de milliers de spectateurs munis de tickets contrefaits. Le coup d'envoi avait été retardé d'une demi-heure.

Dès samedi soir, de nombreux témoignages de journalistes ou de supporters anglais sur place, accompagnés de photos et de vidéos, mettaient cette version à mal, pointant du doigt une organisation déficiente et une attitude démesurément agressive des forces de l'ordre.

"Je ne suis pas sûr qu'il soit possible de plus mal organiser un évènement, même en essayant. Absolument bordélique et dangereux", a ainsi écrit l'ancien international anglais, désormais présentateur TV, Gary Lineker sur Twitter.

"Soulagé d'être sorti de là. Des contrôles de police juste après des passages très étroits et rendu encore plus serrés par la présence de fourgons", avait témoigné Simon Hughes de The Athletic.

Liverpool exige une enquête

Le club de Liverpool avait immédiatement demandé l'ouverture d'une enquête "pour déterminer les causes de ces problèmes inacceptables".

"Nous sommes extrêmement déçus des problèmes d'accès et des violations du périmètre de sécurité qu'ont subis les supporters de Liverpool", a expliqué le club anglais dans un communiqué, "les supporters ne devraient pas avoir à vivre ce genre de scène".

Des officiers de la police de Liverpool, déployés sur place comme observateurs et agents de liaison lors de(...)


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