Changement d'heure : éviter la dette de sommeil

Changement d'heure : éviter la dette de sommeil

Faut-il vraiment préparer notre organisme au passage à l'heure d'été ? Pour René Clarisse, chronopsychologue à l'Université de Tours, la réponse prend la forme d'un grand « Non ». Alors d'où peut bien venir cette sensation de fatigue souvent ressentie dans les jours ou les semaines qui suivent ? Eléments de réponse. Ce dimanche 29 mars, en France, comme dans tous les pays de l'Union européenne, avancez vos montres d'une heure. A 2 heures, il sera 3 heures. L'objectif des changements d'heure étant, rappelons-le, de faire correspondre au mieux les heures d'activités avec les heures d'ensoleillement. Ceci dans le but de limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel. Pour René Clarisse, « ce décalage d'une heure n'exerce absolument aucune incidence sur nos rythmes biologiques, puisque ces derniers sont bouleversés à partir d'une différence de 6 heures ». L'éventuelle fatigue ressentie dans la foulée viendrait surtout d'un changement de notre comportement. « Les jours sont plus longs, c'est agréable et chacun en profite », poursuit le spécialiste des cycles veille/sommeil. « Autrement dit, nous avons tous un peu tendance à prolonger les soirées par un repas à l'extérieur par exemple. Du coup, l'heure du coucher est retardée alors que celle du sommeil ne bouge pas ». Sur plusieurs jours, une dette de sommeil peut ainsi s'installer. Chez les parents comme chez les enfants. Si vous mettez votre petit au lit, à heure fixe, vous pouvez toujours avancer l'heure du coucher de 10-15 minutes, dès vendredi ainsi que les quatre soirs suivants. Il récupérera ainsi une bonne partie de cette heure de sommeil perdue.

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