Chambéry : deux autres cas de morts suspectes

L'entrée de la maternité de l'hôpital de Chambéry le 8 janvier.

Marisol Touraine appuie l’hypothèse d’un accident de production au laboratoire Marette.

Propos clair pour situation terriblement complexe, comme celle qu’a connu le service de réanimation néonatale de l’hôpital de Chambéry avec les récents décès de bébés : «Au vu des résultats des trois enquêtes», a expliqué vendredi la ministre de la Santé, Marisol Touraine, «l’hypothèse la plus probable est aujourd’hui celle d’un accident de production isolé sur le site de Marette, survenu le 28 novembre lors de la préparation des poches [de nutrition pour nourrissons, ndlr] destinées à l’hôpital de Chambéry».

Bactérie. De fait, même s’il n’y aura aucune certitude absolue, une hypothèse s’impose : ce serait bien un dysfonctionnement dans la fabrication des poches d’alimentation, qui est à l’origine du décès de trois nourrissons dans le service de réanimation néonatale de Chambéry. La ministre a même précisé qu’il y avait deux autres cas suspects, l’un en décembre 2012 et un autre en mars 2013. «Ces décès pourraient, selon les médecins, être liés à l’usage des poches en l’absence d’autre cause évidente, mais il sera très difficile d’établir leur cause en raison de leur ancienneté.» Quant à l’agent infectieux, c’est donc une bactérie, «d’origine environnementale», jusqu’à présent inconnue. Et on ne sait pas à quel moment exactement la contamination a pu se faire.

On en est là, donc. Dans une transparence, pour une fois pleinement effective, la ministre a joué cartes sur table. Et retracé l’historique, en rendant publiques les résultats des trois enquêtes menées par le ministère.

Tout s’est focalisé sur un lot fabriqué par le laboratoire Marette, situé en Normandie, le 28 novembre 2013. L’enquête a confirmé que «les 35 poches fabriquées pour Chambéry le 28 novembre ont été livrées le 2 décembre. Six enfants ont reçu des poches de ce lot sans aucune conséquence. Par ailleurs, a ajouté la ministre, les investigations ont permis de constater que toutes les poches qui se sont avérées (...)

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