Les chaleurs extrêmes favorisent la violence et la criminalité, constatent des chercheurs

Alors que le dernier rapport de Copernicus souligne que 2024 est probablement l’année la plus chaude jamais enregistrée, cette hausse de température n’est pourtant pas anodine. Non seulement elle met en péril la Terre et sa biodiversité, mais elle a également un impact direct sur le comportement humain. Plus les degrés Celsius grimpent, plus les comportements violents se succèdent, selon plusieurs études, dont la plus récente a été menée par le Dr Vivian Lions de l’université de Washington, aux Etats-Unis.

L’étude dont il est question s’est intéressée au lien entre les chaleurs extrêmes et le risque de violence dans 100 villes américaines. Le constat est alarmant : entre 2015 et 2020, 7973 fusillades sur six ans ont eu lieu et auraient pu être évitées si les températures n'étaient pas anormalement élevées. Pire, en 2013, une analyse menée par des chercheurs de Berkely et de Princeton a révélé qu’une hausse de 1°C par rapport à la normale saisonnière augmentait de 4 % les risques de violences conjugales, de viols et de meurtres.

L’équipe du professeur Vivian Lions n’est pas la seule à s’être intéressée à ce phénomène. Une autre étude publiée dans le Journal of Public Economics et menée par le chercheur Matthew E. Kahn de l’université de Californie du Sud, pointe du doigt la corrélation entre la criminalité urbaine et la chaleur dans les zones de forte et faible pauvreté. Les résultats montrent également que les températures élevées sont associées à une augmentation de la criminalité, (...)

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