"Chacun aura sa place": Michel Barnier promet un gouvernement "équilibré, représentatif, pluriel"
Le Premier ministre a dit avoir "des relations très amicales et très cordiales" avec les figures des Républicains, dont il est issu, et qu'il doit rencontrer dans l'après-midi.
Qui fera partie du gouvernement de Michel Barnier? Le nouveau Premier ministre a promis ce jeudi 12 septembre que sa future équipe serait "équilibrée, représentative, plurielle" et que "chacun (y) aura sa place". Y compris, "naturellement", sa famille politique, qu'il doit rencontrer dans l'après-midi à Annecy (Haute-Savoie).
Il s'exprimait au Bourget-du-Lac en Savoie, sa terre d'élection, en marge d'une visite de l'Institut national de l'énergie solaire, dont il s'est dit un grand "fan". Il a rappelé que c'est en Savoie que se trouvaient ses "racines familiales personnelles" mais aussi "politiques" mais qu'il était "maintenant le Premier ministre de tous les Français", "où que les gens habitent, (...) dans les campagnes ou dans les villes".
À propos de la droite, dont il est issu, il a dit avoir "des relations très amicales et très cordiales avec le président (du Sénat Gérard) Larcher, avec (le chef de file des députés LR) Laurent Wauquiez, avec (le chef de file des sénateurs LR) Bruno Retailleau et les parlementaires qui vont être là" à Annecy, en Haute-Savoie.
"Donc il n'y a pas de problème, chacun aura sa place", a-t-il assuré, alors que plusieurs responsables LR mais aussi des ministres macronistes sortants se verraient bien dans son gouvernement.
Le "souci de maîtriser" l'immigration
Michel Barnier a dit son "souci de maîtriser" l'immigration avec "de la rigueur et de la ténacité" mais aussi avec "humanité".
Il a déclaré qu'il ne confirmait pas le projet de création d'un ministère dédié à l'immigration, comme sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il aurait écarté définitivement cette idée, qui commençait à soulever un tollé à gauche notamment, selon un ténor de l'ancienne majorité.
Michel Barnier a aussi souhaité que la France puisse "redevenir une terre de production industrielle, avec des ouvriers, avec des ingénieurs, avec des chercheurs".
"C'est la chaîne de l'innovation, de l'expertise, de l'intelligence, de la recherche qui est la clé pour la réindustrialisation de la France, le réarmement industriel", a-t-il ajouté.