"Chère Jodie" : l'histoire d'une obsession pour Jodie Foster qui entraîna une tentative de meurtre sur Ronald Reagan

Vous aimez les films de Scorsese ? Vous allez adorer "Chère Jodie", roman des liaisons dangereuses entre la célébrité et la violence.

Tout commence par la projection de « Taxi Driver » dans une salle de Los Angeles en avril 1976. Pour chasser l'ennui qui fige chaque minute de son existence aussi sûrement que du béton, John Hinckley, Américain plus que moyen, achète un ticket de cinéma. La caissière ressemble à Shelley Duvall. La vague des « jolies-laides », ces actrices aux étranges physiques, Shelly Duvall justement ou Anjelica Huston, est sur le point d'être balayée par un régiment de nymphettes, Tatum O'Neal, Brooke Shields, Jodie Foster. Leur demi-nudité excite les foules sans que personne y trouve à redire, des Petits Chaperons rouges jetés dans la gueule des loups. Sous la caméra de Martin Scorsese, dans un scénario écrit en dix jours par Paul Schrader, Jodie Foster, starlette made in Disney, est transformée en une prostituée de 12 ans au regard exténué derrière ses lunettes seventies. « Lorsque le film s'achève, John sait que l'amour existe et que leur histoire vient de commencer. »

                                                                                   

« Chère Jodie », deuxième roman écrit le doigt sur la gâchette par Clovis Goux, conte la dérive délirante d'un homme qui va finir par tirer sur le président Ronald Reagan – le premier chapitre en dresse un portrait hallucinant – pour impressionner Jodie Foster, à défaut de l'atteindre. John Hinckley est un invisible, fondu dans le décor de l'Amérique des motels et des clubs miteux, du...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi