“Chèque de 2 000 euros” : ces entreprises qui financent les vacances de leurs employés

Partir buller sur une plage de sable blanc aux frais de son entreprise. Qui n’en a jamais rêvé ? Or ce rêve est désormais une réalité dans plusieurs sociétés qui musclent les avantages offerts à leurs employés pour les conserver, analyse la BBC.

“Une nouvelle incitation se démarque : l’octroi de sommes à quatre chiffres pour permettre aux employés de découvrir le monde”, rapporte le site de la radiotélévision publique britannique. Une politique qui s’est développée dans les groupes spécialisés dans les voyages.

Ainsi Airbnb propose à ses salariés 2 000 dollars (1 878 euros) de crédits de voyage, tandis qu’Expedia, une entité qui gère plusieurs agences de voyages, rembourse à ses employés entre 1 250 (1 173 euros) et 1 750 dollars (1 643 euros) par an pour leurs frais de vacances. Autre mécanisme, l’entreprise de logiciels de gestion de ressources humaines BambooHR met en place ce qu’elle appelle des “vacances payées” : une enveloppe annuelle de 2 000 dollars à utiliser pour les voyages.

Empreinte carbone

Ces stratégies répondent à plusieurs dynamiques telles que la promotion d’une image de marque ou encore la fidélisation des talents. “Au Royaume-Uni […] les employeurs ont du mal à recruter du personnel non qualifié et qualifié dans certains secteurs, et ils peuvent envisager une variété d’incitations comme celle-ci ou d’autres approches pour attirer le personnel”, assure, auprès du média, Cary Cooper, professeur de psychologie organisationnelle et de santé à l’Alliance Manchester Business School.

De l’autre côté de l’Atlantique, ces incitations à prendre des vacances recouvrent une autre dimension : encourager les employés à prendre les congés auxquels ils ont droit. Car, comme le rappelle la BBC, “46 % des travailleurs ne prennent pas la totalité de leurs congés payés”.

De manière plus large, dans un contexte d’inflation galopante, les employés sont avantagés par ces programmes qui améliorent leur bien-être au travail. Même si certains experts estiment que les entreprises devront, à l’avenir, réfléchir à la manière de concilier ces avantages et le contrôle de l’empreinte carbone de la société.

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