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La CGT de la Ville de Paris confrontée à une grave crise interne

600 des 4 000 membres de la CGT de la Ville de Paris ont déjà quitté le syndicat.
600 des 4 000 membres de la CGT de la Ville de Paris ont déjà quitté le syndicat.

Batailles de pouvoir, conceptions divergentes du syndicalisme, violences sexistes? La crise est profonde au sein de la CGT de la Ville de Paris. Depuis de nombreuses années, la première organisation syndicale de la collectivité fait face à une sorte de guerre fratricide, raconte Le Monde samedi 27 février. Plusieurs branches ont d'ailleurs décidé de rompre les liens avec l'entité principale, à l'image du syndicat CGT des personnels administratifs, de la culture et des services (Pacs) ou encore la CGT-Petite enfance, le 25 janvier dernier. Selon le quotidien, ils seraient déjà 600 à avoir abandonné le syndicat, sur les 4 000 personnes encartées, et d'autres départs seraient à prévoir. Plus de 80 % des partants seraient des femmes, rapporte de son côté le secrétaire général de l'union départementale cégétiste de Paris, Benoît Martin.

Le dossier est complexe. Il faut d'abord remonter aux fondements de la CGT, avec des structures assises sur des territoires et des secteurs d'activité, le tout régi par la direction confédérale. Il faut aussi prendre en compte la particularité de l'organisation dans la capitale. L'Union syndicale CGT compte en effet treize organisations d'agents publics employés par la Mairie de Paris, mais leur structuration n'est pas au goût de la fédération. Pour tenter d'endiguer le problème, des discussions au sujet d'une sorte de syndicat unifié ont été lancées en 2017, en vain, rappelle le quotidien. Finalement, plusieurs composantes de l [...] Lire la suite