CGT : Philippe Martinez, un mois de règne, et un 120e anniversaire

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, à Montreuil le 4 février 2015

Le nouveau leader de la CGT lance mercredi une année de festivités pour la centrale syndicale.

Parlons du passé glorieux pour oublier un récent présent calamiteux. Le nouvel homme fort de la CGT, Philippe Martinez, lance mercredi les célébrations de l’anniversaire de la plus vieille centrale française. Les commémorations, qui vont durer toute l’année, tombent à pic pour ressouder les militants et donner de l’épaisseur au métallo de bientôt 54 ans. Cet inconnu du grand public fête un mois de règne au siège de Montreuil. «L’anniversaire des 120 ans est moins une commémoration qu’un événement qui conjuguera les luttes et le mouvement social au présent et au futur», a-t-il affirmé. Née au congrès de Limoges en septembre 1895, la CGT a connu bien des tourments au cours de son histoire : scission en 1921 (entre CGT et CGT-U), réunification en 1936, nouvelle scission en 1947, les anti-PCF s’en allant construire FO. Depuis octobre, elle a aussi traversé une crise morale : Thierry Lepaon a dû démissionner en janvier après des révélations sur son train de vie. Depuis son intronisation, Philippe Martinez a opté pour la radicalité face au gouvernement : il réclame une réduction du temps de travail à 32 heures, fustige le projet Macron et appelle avec FO à une grève nationale le 9 avril. Une autre grève vient d’être programmée le 10 mars à la SNCF. Le syndicat ne décolère pas contre la réforme ferroviaire engagée depuis le 1er janvier. La vieille maison compte bien se faire entendre, Philippe Martinez en tête.



Retrouvez cet article sur Liberation.fr

Les plaies de Damoclès au dessus de la tête d’Areva
Environnement : l’UE loin de ses objectifs
Les banques, point faible de l'Apple Pay pour les fraudeurs
Chiffre
La phrase