Cet ingrédient, star des petits-déjeuners, pourrait aider à traiter et même à prévenir le cancer du sein
Il se trouve peut-être dans votre placard et pourrait aider à traiter et même à prévenir le cancer du sein, selon une nouvelle étude scientifique. Il s’agit du miel de Manuka, un produit originaire de Nouvelle-Zélande.
Sur une tartine, dans du thé, dans un smoothie ou pour agrémenter un yaourt, le miel trône bien souvent au milieu des tables de petit-déjeuner. Mais au-delà de son intérêt gustatif et nutritionnel, ce nectar tant apprécié des petits et des grands aurait bien d’autres bienfaits. En effet, au travers d’une nouvelle étude scientifique, publiée dans la revue Nutrients, des chercheurs ont découvert que le miel de Manuka notamment pouvait aider à traiter et même à prévenir le cancer du sein grâce à ses incroyables composés.
Connu pour ses propriétés antimicrobiennes, antioxydantes et cicatrisantes, ce miel-là est également riche en flavonoïdes, en composés phytochimiques, en glucides complexes, en vitamines, en acides aminés et en minéraux. Des composés qui ont démontré un potentiel anticancéreux au niveau moléculaire.
Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont mené une série d’expériences préliminaires sur des lignées cellulaires de cancer du sein de souris et d’humains. Et à leur grande surprise, ils ont découvert que le miel de Manuka réduisait la croissance tumorale chez les souris de 84% par rapport au groupe témoin, sans affecter les cellules mammaires normales ni provoquer d'effets secondaires majeurs. Il réduisait également la rapidité avec laquelle les cellules cancéreuses copiaient leur ADN et se divisaient sans affecter la croissance des cellules normales. Un phénomène qui amène à penser qu'il pourrait cibler spécifiquement les cellules cancéreuses.
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“Ces résultats donnent l'espoir de développer une alternative naturelle”
Enfin, les chercheurs ont même découvert qu’il provoquait la mort des cellules cancéreuses du sein et renforçait l'efficacité des traitements existants tels que le tamoxifène. "Les résultats suggèrent que le miel de Manuka pourrait potentiellement être développé en complément naturel ou même en traitement autonome pour le cancer du sein, en particulier pour les patientes qui présentent une résistance aux thérapies traditionnelles”, ont confié les auteurs de l’étude dont les propos ont été relayés par le Sun. Un avis partagé par le Dr Diana Marquez-Garban qui a fait part de son optimisme pour l’avenir.
"Ces résultats donnent l'espoir de développer une alternative naturelle et moins toxique à la chimiothérapie traditionnelle. Cette étude établit une base solide pour une exploration plus approfondie dans ce domaine”, a-t-elle déclaré tout en rappelant la nécessité de poursuivre les recherches.
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À noter que les options existantes comme la chimiothérapie et la thérapie endocrinienne, sont efficaces mais toxiques. Elles entraînent de nombreux effets secondaires et peuvent également conduire à une résistance endocrinienne, un phénomène qui se produit lorsque les cellules cancéreuses développent des moyens d’échapper au traitement. Pour rappel, en 2022, le cancer du sein a provoqué 670 000 décès dans le monde, selon l’Organisation mondiale de la santé.