C'est l'un des 10 films de science-fiction à voir dans sa vie, pourtant l'auteur du roman original a détesté le scénario

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Le 26 juin 1974 sortait en France Soleil Vert de Richard Fleischer. Adapté du roman Make Room ! Make Room ! de Harry Harrison et publié en 1966, le film est devenu un classique de la SF d'un atroce pessimisme, dont le discours catastrophiste écologique et humain n'a hélas rien perdu de sa force.

"Soleil vert, film de science-fiction, confine presque au documentaire. Tout ce que j'y ai montré à titre fictif est désormais d'actualité. Ce film est un adieu au second Paradis Terrestre détruit cette fois par les humains" dira Fleischer, lucide, des années après la sortie de son chef-d’œuvre absolu.

Plongeant ses racines dans une prise de conscience collective - et progressive - des enjeux liés à l'écologie au début des années 1970, Soleil Vert s'inscrit aussi dans le courant de ces œuvres désenchantées, et en particulier les œuvres de science-fiction, produites à cette époque aux Etats-Unis.

Les lendemains qui déchantent sont ainsi fréquents dans la science-fiction ; un genre qui par définition reflète nos peurs face aux changements sociaux ou technologiques. Dans Soleil Vert, le cataclysme arrive par érosion : la fin du monde par disparition d'un élément essentiel à notre existence, en l'occurrence l'eau et la nourriture.

Mais l'agonie de l'espèce humaine est lente et progressive - comme le souligne d'ailleurs l'extraordinaire générique d'ouverture -, le temps nécessaire pour épuiser les ressources de la planète.

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