“C'est la pire bûche de Noël, et elle est vendue en supermarché”, alerte le nutritionniste Arnaud Cocaul

Les bûches de Noël, incontournables des fêtes, cachent souvent un apport calorique élevé et une liste d’additifs peu réjouissante. Pour Yahoo, le médecin-nutritionniste Arnaud Cocaul a dressé la liste de celles à éviter tout particulièrement.

À l’approche des fêtes de fin d’années, les bûches de Noël s’imposent comme l’un des desserts incontournables de tables familiales. Mais attention car ce plaisir gourmand peut se révéler être une véritable bombe calorique et nutritionnelle, particulièrement lorsqu’il provient de la grande distribution.

Comme l’explique pour Yahoo le médecin-nutritionniste Arnaud Cocaul, une portion généreuse de 100 grammes affiche environ 320 calories. Mais qui se contente réellement d’une seule tranche ? Qui plus est, certains ingrédients ajoutés, comme le coulis de fruits ou l’alcool, peuvent rapidement faire monter en flèche la facture calorique. “Avec ce type de bûche, vous montez à 500 calories immédiatement”, prévient-il tout en exhortant les consommateurs à éviter ce type de produits. “Vous allez rajouter une couche de sucre, donc vous majorez votre apport calorique. Ce sont de véritables bombes”.

Et le problème ne s’arrête pas là. Certaines bûches industrielles contiennent des ingrédients inattendus comme de la gélatine de bœuf, une information peu connue des consommateurs. D’autres peuvent être également truffées d’additifs. “Certaines bûches contiennent plus de 15 additifs différents, ce qui est absolument lamentable”, souligne-t-il, en épinglant, comme certains instituts de consommateurs, les bûches de la marque Repère, comme les bûches glacées au citron vert ou à la framboise.

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Il rappelle que les bûches de Noël industrielles sont le produit de processus complexes d’ultratransformation.“Ces processus ajoutent des additifs, modifient votre flore digestive et peuvent aller jusqu’à provoquer des perturbations endocriniennes”. En clair, certaines substances contenues dans ces produits pourraient déséquilibrer le fonctionnement hormonal du corps, avec des effets à long terme si leur consommation venait à devenir régulière.

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Mais que les plus angoissés se rassurent, la bûche de Noël, même industrielle, peut conserver son attrait festif si elle est consommée avec modération. Toutefois, pour ne courir aucun risque, la solution est simple : faire appel aux artisans locaux ou se lancer dans la préparation maison. “La meilleure bûche reste celle de votre boulanger-pâtissier”, conclut le docteur Arnaud Cocaul.