"C'est eux qui veulent me mettre dehors !" : Fabien Roussel considère n'être jamais sorti de la Nupes
Après un week-end de tensions et d'invectives, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, a légèrement éclairci sa position sur BFMTV-RMC ce lundi.
Parti ou pas parti ? Invité ce lundi matin sur BFMTV-RMC, Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français, a donné sa position sur la Nupes. L'élu a d'abord botté en touche avant de laisser transparaître des tensions.
"Hier (dimanche, NDLR), j'ai fait trois banquets avec des anciens de ma circonscription (...) personne ne m'a posé de question (sur la Nupes). Nupes or not nupes, personne ne se le demande", a-t-il d'abord esquivé.
"C'est eux qui veulent me mettre dehors !", a-t-il finalement lâché.
Samedi soir dans l'émission Quelle époque! sur France 2, Fabien Roussel a demandé à ce que l'on "puisse accepter "d'avoir des listes différentes aux élections européennes et que ce ne soit pas vécu comme une rupture de contrat". "Je souhaite que la gauche gagne et elle ne gagnera pas avec Jean-Luc Mélenchon", a-t-il aussi ajouté, à propos de la présidentielle de 2027.
"L'urgence n'est pas là"
Réponse immédiate de Jean-Luc Mélenchon: "Nous rencontrons une difficulté: comment construire une alliance quand une fois les élections passées, les signataires de l'alliance (Nupes) disent 'on s'en fout'".
"Je prends acte du fait qu'il considère qu'il n'a plus rien à voir avec la Nupes (...) qu'il a décidé de quitter la Nupes", a ajouté dimanche sur Europe 1 et CNews Manuel Bompard, le coordinateur de La France Insoumise.
Deux sorties de LFI que le secrétaire digère difficilement. "Les insultes, l'exclusion, ça montre bien les méthodes pratiquées par le chef de LFI", a-t-il assené ce lundi matin, ajoutant que "les urgences ne sont pas là". Il demande du "respect" et un débat apaisé sans "insultes".
Fabien Roussel défend aussi deux visions différentes de ce que représente une union. S'il accepte des divergences d'opinions, il demande une union "dans l'action" pour répondre aux problématiques d'inflation ou encore de crise du logement en France. En dépit des petites phrases, il entend encore échanger sur ces questions avec le reste de la gauche.
Article original publié sur BFMTV.com
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