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"C'est bien tenté": Macron continue de botter en touche sur son éventuelle candidature

Emmanuel Macron à Châteaumeillant (Cher) le mardi 7 décembre 2021. - Ludovic Marin
Emmanuel Macron à Châteaumeillant (Cher) le mardi 7 décembre 2021. - Ludovic Marin

"C'est bien tenté". Invité ce mardi soir à réagir à notre dernier sondage l'annonçant battu au second tour de la présidentielle face à la candidate LR Valérie Pécresse, Emmanuel Macron a botté en touche.

"Vous êtes comme moi vous, vous êtes résistant", a-t-il lancé aux journalistes présents sur place, expliquant ne répondre "qu'aux gens d'ici".

Interrogé enfin par l'une de nos journalistes, le chef de l'État a une nouvelle fois refusé de faire le moindre commentaire sur la présidentielle: "vous êtes la proie d’une idée fixe. Je vais déjà tâcher de faire la tâche qui m’est impartie vous voyez et on a encore beaucoup de travail pour lutter contre l’épidémie". Si ce n'est pas la première fois que le président de la République est annoncé perdant face à un autre candidat, la victoire de la présidente de la région Île-de-France au congrès des Républicains était redoutée par les soutiens d'Emmanuel Macron.

"On a une concurrence", reconnaît sur notre antenne Bruno Bonnell. Le député de la République en Marche rappelle cependant que Benoît Hamon, crédité à 18% de la primaire socialiste, avait fini à 6,2%. "Ce qui monte très vite peut redescendre très vite", prévient-il, "moi, j'attends que le match commence".

Une annonce a priori prévue fin janvier - début février

Les derniers sondages montrent une percée de la candidate de la droite, une dynamique qui néanmoins ne devrait pas bouleverser le calendrier de la macronie. Du moins en théorie.

"Ce que disent ses soutiens, c'est qu'il ne va pas se déclarer maintenant mais quelque part entre la fin janvier ou début février, mais qu'en même temps il est souple et que s'il faut, pour une raison ou pour une autre, avancer cette date, il le fera", explique Philippe Corbé, chef du service politique de BFMTV.

Prisca Thévenot le confirme: l'entrée dans l'arène du président n'est pas encore prévue. "Voyons la suite des événements et continuons notre action", déclare la porte-parole de la République en marche. "On pourrait se dire 'c'est peut-être le moment, c'est peut-être le temps' mais là c'est surtout le temps de ne pas oublier qu'il y a des Français qui attendent encore de l'action du président [...] le temps viendra", conclut-elle.

Article original publié sur BFMTV.com