Cessez-le-feu non respecté au Haut-Karabakh : à qui la faute ?

Un soldat arménien, le 18 octobre 2020.
Un soldat arménien, le 18 octobre 2020.

Pour l'Azerbaïdjan, c'est la faute de l'Arménie. Pour l'Arménie, c'est la faute de l'Azerbaïdjan. Alors qu'une trêve humanitaire aurait dû avoir lieu ce dimanche 18 octobre, dans le Haut-Karabakh, chaque pays se renvoyait la responsabilité. Le ministère de la Défense azerbaïdjanais a affirmé que les forces arméniennes avaient rompu de « manière flagrante le nouvel accord », dénonçant des tirs d'artillerie ennemis. Un porte-parole, Anar Eïvazov, a précisé que des attaques séparatistes visant quatre localités avaient été repoussées.

En début de journée, la porte-parole du ministère arménien de la Défense, Chouchan Stepanian, avait elle rapporté des tirs d'artillerie et de roquettes azerbaïdjanais au nord et au sud du front, durant les trois heures ayant suivi le début de la trêve. L'armée du Haut-Karabakh a également fait état d'une attaque ennemie le matin dans le sud, déplorant « des pertes et blessés des deux côtés ». « Mais les infrastructures civiles et les habitations n'ont pas été visées par des tirs », ont précisé les services de secours séparatistes.

Les journalistes de l'Agence France-Presse ont entendu deux explosions à Stepanakert, la capitale séparatiste, après une journée de dimanche calme. Un drone qui a volé au-dessus de la ville pendant une trentaine de minutes a également été abattu par la défense antiaérienne, tombant en une boule de feu sur une montagne avoisinante.

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