« Certains magistrats sont dans un combat politique » : Sarkozy contre-attaque après sa condamnation

Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi en appel à Paris à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique.  - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP
Nicolas Sarkozy a été condamné mercredi en appel à Paris à trois ans de prison, dont un an ferme à exécuter sous bracelet électronique. - Credit:Vincent Isore / MAXPPP / IP3 PRESS/MAXPPP

Condamné mercredi à trois ans d'emprisonnement, dont un ferme à purger sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire des écoutes, Nicolas Sarkozy s'est dit « pas surpris » par le jugement dans une interview accordée au Figaro. L'ex-chef de l'État estime que « des principes essentiels ont été intentionnellement bafoués dans le seul but de construire à tout prix une culpabilité ». Il pointe notamment du doigt les magistrats qui sont, selon lui, « dans un combat politique ».

« Ce n'est pas un fantasme. Comme un journaliste l'a révélé mercredi, la présidente de la chambre qui m'a condamné s'en est prise à moi nominativement en 2009 dans un article du Monde […] Imaginez qu'il se soit produit l'inverse. Si un juge soutenant mes idées politiques avait été désigné… Quel scandale immense cela aurait provoqué », argumente-t-il.

« Innocent des balivernes et des montages »

L'ancien président continue de clamer son innocence. « Après d'innombrables investigations nationales comme internationales, la montagne promise a accouché d'un vide sidéral. Dans cette affaire, tout est factuellement faux, juridiquement illégal et moralement insensé », lance notamment Nicolas Sarkozy. Face à ce « long combat », l'ex-chef de l'État assure qu'il est « parfaitement innocent des balivernes et des montages qui ont été construits contre (lui) ». « Le pourvoi en cassation vise donc à ce que le droit, et seul le droit, soit dit. J'irai jusqu'au bout, car je [...] Lire la suite