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Certains cerveaux vieillissent plus vite que d'autres, voici pourquoi

Front view portrait of a woman wondering sitting on a sofa at home

Une étude s’est intéressée aux raisons qui peuvent accélérer le vieillissement du cerveau et accentuer, sur le long terme, le risque de démence.

Des facteurs génétiques ou environnementaux peuvent-ils influer sur le vieillissement du cerveau ? Une équipe de l’université d’Oslo, en Norvège, s’est penchée sur le sujet. Pour cette étude publiée dans eLife, les données de 1 500 adultes âgés de 20 à 90 ans ont été passées au crible. Les scientifiques ont recueilli des informations sur le poids de naissance et les gènes. Ils ont ensuite effectué des scanners cérébraux tous les 10 ans, avant de comparer les résultats.

L’impact des premières années

D’après leurs conclusions, les participants ayant un petit poids de naissance et une disposition génétique typique d’un cerveau de petite taille, c’est-à-dire des ventricules cérébraux plus grands que la normale, étaient ceux dont le cerveau vieillissait le plus rapidement.

Autre constat : leur cortex, la matière grise impliquée dans la coordination des mouvements, les mécanismes d’attention, de langage et les processus sensoriels, était également plus fin. "Ces résultats reflètent l’impact des premières années de vie sur l’âge cérébral, bien plus que les phases de la vie adulte", explique le Pr Vidal-Pineiro, l’auteur principal de la recherche.

Cependant, de bonnes nuits de sommeil, une alimentation équilibrée, la stimulation intellectuelle, les interactions sociales sont autant de facteurs qui permettent de préserver un cerveau en bonne santé. Sans oublier de faire du sport, la résolution numéro un des Français en 2022. "Une corrélation directe entre l’activité sportive et la production de nouveaux neurones" existe, souligne Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste à l’Institut Pasteur et au CNRS, dans Le Figaro.

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