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CENTRAFRIQUE. Paris fait protéger ses ressortissants par l'armée

La France, les Etats-Unis et l'Onu se sont employés mercredi 26 décembre à protéger leurs ressortissants alors que les rebelles du Séléka s'affichaient en maîtres de la Centrafrique, affirmant que le président François Bozizé avait "perdu le contrôle du pays" après deux semaines d'offensive.

Paris a fait protéger son ambassade à Bangui attaquée mercredi par des manifestants reprochant l'inaction de Paris.

Les Nations unies et les Etats-Unis ont de leur côté annoncé mercredi le retrait "temporaire" de la République centrafricaine de tous leurs employés jugés non indispensables et de leurs familles, soit 200 personnes pour l'ONU et un nombre non précisé pour les personnels de l'ambassade de Bangui et leurs familles.

Les renforts tchadiens qui campent aux portes de Bangui à l'appel du président centrafricain semblent être le dernier rempart contre une avancée des insurgés vers la capitale.

Après plus de quinze jours d'opérations et de conquête de villes, le Séléka (Alliance en sango, la langue nationale), a affirmé que "par mesure de sécurité et de protection des populations civiles, nous ne considérons plus nécessaire de mener la bataille de Bangui et d’y faire entrer nos troupes, car le général François Bozizé (...) a déjà perdu le contrôle du pays".

"Nous demandons à tous les fils et filles de Centrafrique, à tous les éléments de forces de défense et de sécurité encore fidèles au régime de François Bozizé (...) de déposer les armes immédiatement", ont ajouté les rebelles.

La Centrafrique fait "appel à la France" face à la rébellion

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