Censure de Michel Barnier: "lucide", Lucie Castets n'envisage pas une nomination comme Première ministre

Candidate au poste de Premier ministre, Lucie Castets réagit à la prise de parole d'Emmanuel Macron faisant suite au vote de la motion de censure à l'Assemblée.

"Chef de tout, mais responsable de rien". Après la prise de parole d'Emmanuel Macron en réponse au vote de la mention de censure hier à l'Assemblée nationale, les réactions politiques en chaîne. Lucie Castets, qui était déjà candidate au poste de Premier ministre avant la nomination de Michel Barnier, avait réexprimé sa volonté d'être envoyée à Matignon.

Après l'allocution du chef de l'État, a qui doit nommer un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours", la candidate du Nouveau Front populaire se dit "assez lucide sur le fait que le président de la République a décidé de ne pas se tourner vers la force politique qui est arrivée en tête lors des dernières élections."

Si Emmanuel Macron a exprimé le souhait de "bâtir un compromis nouveau et constituer un gouvernement d'intérêt général", Lucie Castets s'insurge contre l'utilisation de l'expression "front anti-républicain" formé, selon le chef de l'État, "par l'extrême droite et l'extrême gauche".

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"C'est désolant et révoltant", tranche l'économiste.

Lucie Castets évoque "la manière dont plusieurs macronistes ont été élus lors des élections législatives grâce au front républicain, grâce au barrage républicain" mis en place par la gauche pour contrer le Rassemblement national.

Elle rappelle par ailleurs que "le camp présidentiel avait menacé de censurer un gouvernement NFP dès sa nomination avec le Rassemblement national". Et de résumer: "Je trouve qu'on a face à nous un président de la République qui est à la fois chef de tout, mais responsable de rien."

Article original publié sur BFMTV.com