« Casserolades » : le ministère de l’Intérieur réprimande les préfets sur l’usage de lois antiterroristes

© Antoine Mermet / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Depuis l’allocution d’Emmanuel Macron du 17 avril, les déplacements du gouvernement et du chef de l’État s’accompagnent inévitablement de concerts de casseroles et autres ustensiles menés par les opposants à la réforme des retraites.

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Afin d’éviter les « casserolades », ces déplacements sont régulièrement assortis d’arrêtés préfectoraux usant de la législation antiterroriste pour instaurer « un périmètre de protection au sein duquel l’accès et la circulation des personnes sont réglementés ». Mardi, le ministère de l’Intérieur a, selon Libération, adressé une note aux préfets leur demandant de cesser d’utiliser ces textes dans le but d’interdire les manifestations.

Un rappel aux règles

« Dans le cadre de la sécurisation d’événements sur la voie publique, des périmètres de protection ont été mis en place par certains préfets sur le fondement de l’article L. 226-1 du code de la sécurité intérieure », a rappelé en préambule la directrice des libertés publiques et des affaires juridiques du ministère de l’Intérieur. Un texte législatif dont l’utilisation ne devrait pourtant se cantonner « qu’à la seule fin d’assurer la sécurité d’un lieu ou d’un événement exposé à un risque d’actes de terrorisme ».

Le ministère de l’Intérieur a ainsi tenu à rappeler que la mise en place de périmètres de protection « en dehors de toute justification d’un risque terroriste, et...


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