"Casse-tête logistique, inéquitable, discriminante" : pourquoi la nouvelle formule du bac inquiète
Rentrés il y a à peine quelques semaines, le baccalauréat est déjà pour les élèves de première une réalité quotidienne. Ces derniers essuient en effet les plâtres de la réforme du baccalauréat : désormais, un tiers de la note finale du sacro-saint examen sera issu du contrôle continu réalisé lors de la première et la terminale. Le parcours du combattant commence dès cet hiver, puisque les premières épreuves auront lieu dès le mois de janvier, à l’image des partiels que passent les étudiants à l’université. Le Snes-FSU, premier syndicat dans le secondaire a, d’ores et déjà, demandé l'annulation des épreuves communes de contrôle continu pour les classes de première, dénonçant "un niveau inédit d'impréparation". Pourquoi la nouvelle formule du baccalauréat suscite-elle autant de défiance ?
Parce qu’elle est un casse-tête logistique
Entre le 27 septembre et le 7 octobre, le Snes-FSU a réalisé une enquête auprès de 981 professeurs et dénonce, à la lecture des résultats, "la plus grande incertitude" concernant l'organisation de ces épreuves communes de contrôle continu, et "un niveau inédit d'impréparation". "C’est un vrai casse-tête à organiser", s'inquiète ainsi sur franceinfo Lysiane Gervais, secrétaire générale du SNPDEN, le principal syndicat des chefs (...)
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