Voici les cas de démission légitime qui donnent droit au chômage

Chaque année en France, les services de France Travail (anciennement Pôle Emploi) enregistrent entre 500 000 et 550 000 démissions, dont l’immense majorité concerne la fin de contrats à durée indéterminée. Comme on le répète souvent, démissionner, c’est aussi renoncer à la possibilité de toucher l’allocation de retour à l’emploi (ARE), nom administratif donné à l’allocation chômage. Mais certains cas particuliers peuvent vous amener à pouvoir les toucher tout de même.

En théorie, selon les textes du droit du travail, démissionner d’un CDI (contrat à durée indéterminée) n’ouvre pas droit aux indemnités chômage. Seuls les cas de figure relevant de la rupture conventionnelle ou de la rupture du contrat de travail reconnue comme involontaire ouvrent droit à l’ARE. Vous pouvez par contre vous inscrire auprès des services de France Travail pour bénéficier d’un accompagnement pour votre retour à l’emploi, et ce même si vous ne touchez aucune indemnité. Il existe cependant des cas particuliers de démission légitime que l’on peut avancer auprès de France Travail. Si vous y parvenez, vous pourrez toucher l’ARE en attendant votre reprise d’activité professionnelle.

Les cas de démissions légitimes sont nombreux (France Travail en recense dix-sept), et peuvent être regroupés dans six grandes catégories :

Quel que soit le motif de démission qui vous semble légitime, vous devez justifier votre décision auprès des services de France Travail en fournissant les documents qui vous permettront d’avoir (...)

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