Dès la rentrée, le dispositif dit des carrières longues s'articulera autour de quatre bornes d'âge, au lieu des deux prévus jusqu'à maintenant, selon le document consulté dimanche par Le Parisien. Les assurés seront divisés par groupe : il y aura ceux qui ont commencé avant 16 ans (départ dès 58 ans), 18 ans (60 ans), 20 ans (entre 60 et 62 ans selon l’année de naissance) et 21 ans (63 ans). Cinq trimestres devront être comptabilisés avant la fin de l'année civile de la date anniversaire. La durée de cotisation requise sur l'ensemble de la carrière variera entre 168 et 172 trimestres, en fonction de l'année de naissance de l'assuré.

Le décret souligne une spécificité concernant les personnes ayant commencé à travailler avant 20 ans. Le texte précise que « l'âge de départ est fixé à 60 ans », s'ils sont nés entre le 1er septembre 1961 et le 31 août 1963. Pourtant, au 1er septembre 2023, ces mêmes personnes auront déjà entre 60 et 63 ans. Un point à éclairer. Quant aux autres catégories, l'âge minimum de départ à la retraite sera progressivement décalé par pallier de 3 mois.

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Quid des conditions de durée d’assurance ?

Pour avoir droit à une retraite anticipée, le décret présenté à la CNAV prévoit que la durée d’assurance cotisée minimum corresponde à la durée d’assurance requise pour obtenir le taux plein : entre 168 et 172 trimestres cotisés...

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