Carreaux cassés, moisissure: la vétusté d'un logement Crous en Guadeloupe pointée du doigt

À chaque rentrée scolaire revient la question de l'état des logements Crous pour les étudiants. Et le cas de cette étudiante en première année à l'université de Fouillole (Guadeloupe) ne risque pas d'arranger la réputation de ces logements étudiants.

La mère de cette étudiante a réalisé l'état des lieux le 30 août, avant de réaliser des travaux de peinture dans cette chambre de 15m². Mais selon elle, ce logement reste invivable pour sa fille et a rendu les clés moins d'une semaine plus tard, explique France info.

Insalubrité et odeur nauséabonde

Carreaux et carrelage cassés, prises électriques remplies de crasse, traces de moisissure, douche oxydée, placards qui tombent en ruine... les problèmes d'insalubrité sont nombreux dans ce logement.

L'odeur de la chambre est aussi pointée du doigt par la mère de l'étudiante. "J'ai constaté une colonne d'évacuation de tout-à-l'égout qui arrive dans la chambre et se termine dans le logement. Des odeurs nauséabondes, insupportables... Arrivées dans le logement, c'était terne, c'était sale.", raconte-t-elle à France info. "Je me suis dit que la rentrée était dans quelques jours. J'ai effectué des travaux. Mais quand j'ai constaté la colonne (...) je me suis dit que je ne pouvais pas accepter. J'en ai avisé la direction. J'ai dû remettre le logement. Ma fille est sans logement."

Face à ce témoignage, le Crous Antilles-Guyane a dit prendre très au sérieux les préoccupations soulevées par les parents et les étudiants mais estime que les gros travaux sont de la responsabilité du bailleur.

Article original publié sur BFMTV.com