Publicité

Carole Ghosn appelle Donald Trump à intervenir pour son mari

Carlos et Carole Ghosn en mars 2019.

Carole Ghosn, épouse de Carlos Ghosn, a appelé le président américain Donald Trump à intervenir auprès du Premier ministre japonais afin de garantir "un procès équitable" à son mari. 

Carole Ghosn a appelé le président américain Donald Trump à intervenir auprès du Premier ministre japonais afin de garantir "un procès équitable" à son mari Carlos Ghosn, l'ancien patron de Renault et Nissan mis en cause pour détournement de fonds. "Les dirigeants du monde se réunissent au G20 à la fin du mois, je voudrais que le président Trump parle au Premier ministre Abe à propos de conditions équitables, de conditions de procès équitables", explique Mme Ghosn dans une interview donnée depuis New York à la BBC et diffusée lundi.

Lire aussi :Carlos Ghosn entre quatre murs

Mme Ghosn dispose de la double nationalité libanaise et américaine et a passé une grande partie de sa vie aux Etats-Unis. Dans cette interview, elle apparaît parfois au bord des larmes lorsqu'elle évoque le sort de son époux, qu'elle n'a pu voir depuis le début du mois d'avril. Libéré sous caution le 25 avril à l'issue de trois semaines de détention, M. Ghosn fait l'objet de restrictions très sévères au Japon, dont il ne peut quitter le territoire. Mme Ghosn voudrait que M. Trump fasse pression sur le Premier ministre japonais Shinzo Abe, lors du sommet du G20 organisé au Japon, afin qu'elle puisse "parler à (son) mari et aussi pour que sa présomption d'innocence soit respectée".

A lire :Carole Ghosn : "Je suis très inquiète pour la santé de mon mari"

Arrêté pour la première fois le 19 novembre à Tokyo, Carlos Ghosn fait l'objet de quatre inculpations par la justice japonaise: deux pour des dissimulations de revenus dans des documents boursiers et deux pour des cas différents d'abus de confiance aggravé, dont le détournement présumé de fonds de Nissan. "Tout cela aurait pu être géré à l'intérieur de l'entreprise. Il n'était pas nécessaire(...)


Lire la suite sur Paris Match