Un Turc de 20 ans identifié comme l'auteur du carnage dans la ville de Suruç

A Suruç, près de la frontière syrienne, lundi, sur les lieux de l'attentat.

Le jeune homme, confondu par son ADN, aurait rejoint il y a deux mois l'Etat islamique selon la presse turque. L'attentat suicide de lundi a fait au moins 32 morts. Si la piste de l'EI se confirmait, il s'agirait de la première attaque du groupe jihadiste sur le territoire de la Turquie.

Un véritable carnage, avec au moins 32 morts : selon les autorités turques, l'attentat suicide qui a secoué lundi à midi la petite ville de Suruç, à une dizaine de kilomètres de la frontière syrienne, aurait été commis par l'Etat islamique (EI). Le Premier ministre Ahmet Davutoglu accuse l'organisation jihadiste. Il s’agirait du premier attentat commis par ce groupe sur le territoire de la Turquie, accusée de laisser passer par sa frontière sud aussi bien des armes que des hommes pour les groupes terroristes opérant en Syrie.

Les autorités turques ont identifié mercredi le kamikaze : «Nous confirmons sur la base des analyses génétiques pratiquées que l’auteur de l’attaque est un homme de 20 ans originaire d’Adiyaman [sud-est de la Turquie, ndlr]», a déclaré à l’AFP un responsable turc.

Le jeune homme, connu sous les initiales S.A.A., a rejoint les rangs du groupe EI il y a deux mois seulement, a rapporté mercredi la presse turque.

Pourquoi cette attaque de l'Etat islamique ?

Le groupe jihadiste n’a toujours pas revendiqué cette opération menée par un kamikaze dans un jardin du centre culturel Amara à Suruç alors que de nombreux jeunes militants de l’Association des jeunes socialistes et des activistes de la cause kurde y étaient réunis. Les autorités, comme la plupart des spécialistes, n’ont néanmoins guère de doute. Peu après cette première explosion, une autre attaque à la voiture piégée a visé à quelques kilomètres de là un barrage de sécurité établi par les milices kurdes dans le sud de Kobané, la petite ville syrienne devenue le symbole de la résistance kurde l’automne dernier. Et ce mercredi, deux policiers turcs ont été tués dans la ville (...)

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