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Carles Puigdemont entend gouverner la Catalogne par Skype

Le leader catalan a quitté pour la première fois, lundi, son refuge bruxellois mais refuse toujours de revenir à Barcelone, où il a été proclamé candidat unique candidat à la présidence. Une élection que Madrid menace d’invalider.

Quatre-vingts jours après son arrivée à Bruxelles, le président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, a pris le risque de quitter son refuge et de passer une frontière. Lundi au petit matin, il a pris un avion à Charleroi pour se rendre au Danemark, avec l’intention d’y rester deux jours. Dans l’après-midi, il a donné une conférence à l’université de Copenhague. C’est là qu’il a appris que le Tribunal suprême espagnol, qui mène les poursuites contre lui après sa proclamation unilatérale d’indépendance du 31 octobre, ne demanderait pas son extradition à la justice danoise.

Débat d’investiture

Pendant ce temps, à Barcelone, le président de l’Assemblée régionale, l’indépendantiste Roger Torrent, déclarait Carles Puigdemont unique candidat à la présidence de la région. Reste à fixer la date du débat d’investiture, qui doit impérativement se tenir avant la fin du mois de janvier. Puigdemont affirme qu’il peut gouverner la région depuis sa tanière belge. Un scénario peu réaliste, qui se heurte à des obstacles tant juridiques que politiques.

Les élections régionales du 21 décembre ont donné le plus grand nombre de sièges à Ciudadanos, parti anti-indépendantiste de centre droit, mais aussi la majorité absolue aux trois formations séparatistes, qui souhaitent le retour de Puigdemont à la fonction dont il a été destitué en octobre par le pouvoir central. Le premier écueil, c’est la prétention du président de se faire élire à distance. Les experts juridiques du Parlement catalan soulignent que la présence physique des candidats est requise lors du débat d’investiture, afin de présenter leur programme. Mais le camp séparatiste a déjà, par le passé, fait fi des règlements du Parlement. Puigdemont pense intervenir par téléconférence depuis la (...)

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