Carina Tertsakian: «L’attitude du gouvernement burundais envers la société civile n’a pas changé»

AP - Peter Dejong

Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB), estime que « le gouvernement continue d’utiliser la justice comme outil de répression contre la société civile » dans ce pays, malgré les déclarations de son président, Évariste Ndayishimiye. Une sortie qui fait suite à l'inculpation puis l'incarcération de 24 membres d'une association de lutte contre le VIH-Sida.

Au Burundi, l’Initiative pour les droits humains (IDHB), ne cache pas son inquiétude face à « l’intensification » de la répression qui frappe la société civile et les médias indépendants.

Cette sortie fait suite à l'inculpation puis l'incarcération de 24 membres d'une association de lutte contre le VIH-Sida arrêtés à Gitega il y a un peu plus de deux semaines.

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Bien avant cela, il y a un mois, cinq activistes de la société civile avaient été arrêtés et une journaliste avait été condamnée à 10 ans de prison.

« La réalité est en contradiction directe avec les propos du Président »

L’IDHB estime que ces affaires viennent rappeler que rien n'a changé dans ce domaine malgré les promesses du président burundais Évariste Ndayishimiye.


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