Caribe Wave, épisode 5 : tous aux abris

L'évacuation du lycée Bel-Air en Guadeloupe, ce mardi, pour l'exercice d'alerte au tsunami.

L'alerte annuelle au tsunami a été lancée mardi et des milliers d'élèves se sont exercés à l'évacuation. L'île de La Désirade est particulièrement préparée.

Cette semaine, Libération est embarqué avec l’équipe de l’association Hand – Hackers Against Natural Disasters – dans l’exercice annuel d’alerte au tsunami dans les Antilles : Caribe Wave. Aujourd’hui, c’est le grand jour, les sirènes sonnent et on évacue.

Comment est-on prévenu d’un risque imminent de tsunami ? Les réponses fusent : «Par la radio !» «On entendra une sirène.» «Il y a aura des panneaux sur les routes ?» «Par la télé…» «Par Snapchat !» Fou rire général. Mais les lycéens, qui croient avoir dit une bêtise en citant leur application de messagerie préférée dans un contexte officiel et grave de catastrophe naturelle, viennent pourtant de comprendre exactement l’objectif de leur intervenant. Gaël Musquet est venu au lycée professionnel et technique Bel-Air, à Baie-Mahault, pour sensibiliser les jeunes avant l’exercice annuel d’alerte au tsunami et expliquer ce qu’il est venu faire en Guadeloupe cette semaine avec son équipe de hackeurs. Trois classes sont réunies dans la salle polyvalente, ce lundi après la pause déjeuner – un groupe de seconde et deux post-bac.

Intervention au lycée Bel-Air, à Baie-Mahault en Guadeloupe, pour sensibiliser les jeunes aux risques de catastrophes naturelles. Photo Camille Gévaudan pour Libération

Alors que les lycéens gloussent encore d’avoir imaginé une alerte sur Snapchat, Gaël Musquet les encourage : «C’est bien que ça soulève votre enthousiasme, parce que les réseaux sociaux sont très importants. L’utilisation des médias sociaux en gestion d’urgence, qu’on appelle MSGU, peut d’ailleurs devenir votre métier si c’est quelque chose qui vous intéresse. Car les canaux officiels ne sont pas suffisants pour réagir à temps.»

La consigne de base est connue : il faut se diriger en hauteur pour échapper à la vague. Oui, mais où ? «A la Soufrière», tente un lycéen. (...)

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