Cette carence touche de plus en plus de femmes et augmente le risque de troubles de la thyroïde
« La carence en iode, en particulier la carence légère, reste un problème répandu » en Europe, alertait l’Organisation mondiale de la santé dans un rapport paru fin juin. A terme, ce manque peut entraîner de nombreux problèmes pour la santé, notamment de thyroïde, s’inquiète l’organisation qui dénonce la place croissante des substituts végétaux dans l’alimentation occidentale. Car cette tendance prendrait le pas sur les principales sources d’iode comme le lait, les produits laitiers et le poisson. Or, « le lait et les produits laitiers constituent des sources importantes d'iode dans de nombreux pays d'Europe occidentale et centrale, en particulier pour les enfants », rappelle le rapport. Les femmes seraient particulièrement à risque. « L'évolution vers la consommation de produits laitiers à base de plantes, en particulier chez les femmes, qui présentent déjà un risque plus élevé de carence en iode et de maladies thyroïdiennes que les hommes, est préoccupante pour leur nutrition en iode », alerte le docteur Hans Henri P. Kluge, directeur régional de l'OMS pour l'Europe. En France, les recommandations journalières en termes d’apport en iode sont de 150 microgrammes par jour. Les femmes enceintes ou allaitantes, elles, devraient en consommer jusqu’à 200. Actuellement, si les hommes arrivent à couvrir leurs besoins, la plupart des femmes sont carencées (135 µg en moyenne).
Pourquoi l’iode est-elle est importante ?
L'iode est (...)
"Je suis atteinte d'un cancer de l'endomètre : ce symptôme doit absolument alerter toutes les femmes"
4 nutritionnistes se mettent d'accord sur le yaourt le plus sain
Ces 5 huiles nettoyantes font l'unanimité chez les dermatologues
Mon torticolis était en fait un cancer en phase terminale : voici ce qui aurait dû m’alerter
La meilleure chaussure de voyage choisie par un podologue