Carburants : près de 7 % des stations en difficulté en France, plus de 2 % en rupture totale
Depuis le 7 mars, la quasi totalité des raffineries sont bloquées en France, et les carburants ne sortent pas de celles de TotalEnergies et d’Esso-ExxonMobil. Les syndicats ont dit espérer que ce blocage dure au moins jusqu’au vendredi 10 mars. Cela veut dire que les carburants sont toujours produits, mais les stations-service ne sont plus livrées.
Ainsi, ce mercredi, selon les chiffres du Figaro, 6,7 % des stations en France seraient en difficulté (rupture totale ou rupture partielle), dont 2,3 % en rupture totale de carburants. L’Île-de-France, les Pays de la Loire et la Normandie sont les régions les plus touchées par le phénomène. Plus précisément, la Sarthe (29,6 %), le Calvados (22 %) et l’Essonne (21, 8%) connaissent les plus grandes difficultés. Dix-neuf départements dépassent actuellement les 10 % de stations-service en difficulté.
Vers une pénurie générale ?
Ces premières difficultés interviennent près de cinq mois après les importantes pénuries qu’a connu l’Hexagone. Néanmoins, TotalEnergies a averti que ses stocks se trouvaient à un « niveau élevé » avec des « équipes mobilisées pour faire face à une demande qui pourrait être plus soutenue que d’habitude ». Un seul dépôt est actuellement bloqué sur les 200 que compte le territoire métropolitain. Il s’agit de l’entrepôt pétrolier de la Gironde (EPG), à Ambès, près de Bordeaux.