Carburant : la proposition écologiste d’utiliser l’huile de friture retoquée par le Conseil constitutionnel

Les huiles alimentaires usagées n’auront finalement pas me droit à une seconde vie. Le Conseil constitutionnel a retoqué vendredi l’article 46 du projet de loi pouvoir d’achat qui visait à légaliser l’utilisation de l’huile de friture usagée comme carburant, à la déception des écologistes qui avaient fait adopter la mesure avec le soutien du gouvernement. Pour le secrétaire national du parti Europe Écologie Les Verts (EELV) Julien Bayou, auteur de l’amendement adopté le 5 août dernier, conteste à l’AFP l’argument du Conseil constitutionnel qui a estimé que l'article n’avait rien à faire dans le texte voté.

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« J'avais inclus cet article à la suite d'un autre sur les aspects de la souveraineté énergétique mais le Sénat l’a déplacé ailleurs et enterré en demandant un rapport », a-t-il réagi, reconnaissant une décision « souveraine » mais promettant de revenir à la charge « lors du Projet de loi de finances en 2023, lors duquel le code des douanes peut être modifié ».

Un double intérêt pour le pouvoir d’achat et le climat

Le président du groupe écologiste à l'Assemblée nationale a de nouveau jugé « qu’il valait mieux dépendre des baraques à frites du Nord que des monarchies pétrolières ». Selon les arguments écrits du député, dix litres d’huiles usagées correctement retraitées peuvent donner huit litres de carburant, et rejeter jusqu’à 90 % moins de gaz à effet de serre q...


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