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Carbone. Pour interdire la vente des voitures à essence, le Japon se fixe le cap des années 2030

Après avoir déclaré que l’archipel visait la neutralité carbone en 2050, le gouvernement Suga entend accélérer sur cette voie en interdisant la vente de voitures à essence. Mais sans toucher aux véhicules hybrides, secteur clé pour l’économie japonaise.

Le Japon, troisième puissance économique et cinquième émetteur mondial de CO2, a enfin sauté le pas. Afin de parvenir à la neutralité carbone en 2050, objectif annoncé à la fin d’octobre, le gouvernement de Yoshihide Suga souhaite mettre fin, “d’ici au milieu des années 2030”, à la vente de voitures neuves fonctionnant à l’essence, a rapporté jeudi 3 décembre le journal Mainichi Shimbun.

Selon l’article, le ministère de l’Économie va rendre la décision publique dès le 10 décembre, après une réunion avec les responsables des entreprises automobiles. Pour le gouvernement, il s’agissait aussi de s’aligner sur les objectifs d’autres pays. Le Royaume-Uni a pris la décision d’avancer la fin des ventes des voitures à essence de 2035 à 2030, l’État de Californie s’est fixé l’année 2035 pour horizon, la France l’année 2040.

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Le Japon, qui visait initialement une réduction de la part des voitures à essence à une fourchette comprise entre 30 et 50 % dans les ventes de nouveaux véhicules, était régulièrement épinglé pour son retard, rappelle le journal.

L’interdiction ne s’appliquera pas aux véhicules hybrides

Le chemin qui mène à cet objectif est pourtant semé d’embûches : en 2019, 4,3 millions de voitures ont été vendues dans l’archipel. 60 % d’entre elles étaient des voitures à essence et diesel, tandis que seules 0,3 % d’entre elles étaient électriques.

Pilier de l’économie japonaise, l’industrie automobile emploie

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