Capital - "Sympa le nouveau capitalisme touristique", "L'escroquerie", "L'arnaque" : les critiques virulentes des internautes face à ce documentaire sur Guédelon

Ce dimanche 30 avril, sur M6, Capital diffuse un nouveau numéro sur le business des stars du patrimoine. On nous emmène dans le sud de la France et dans l'Yonne où des châteaux médiévaux emmènent leurs visiteurs tout droit dans le passé. Mais le traitement des bénévoles de Guédelon n'a pas laissé tout le monde de marbre. : sur Twitter, les internautes parle "d'escroquerie".

C'est un véritable bond dans le passé pour les visiteurs de ce château. Ce dimanche 30 avril, le magazine Capital est diffusé sur M6 - en alternance avec Zone Interdite chaque dimanche soir. Une partie du sujet est dédiée au château de Guédelon qui se trouve dans l'Yonne, dont la PDG et la co-fondatrice s'appelle Marilyne Martin. À ses 38 ans, cette dernière a acheté le terrain : "On l'a trouvé. C'était une friche" explique t-elle. Une opportunité en or, selon elle : "C'était l'El Dorado". Pour faire des économies, elle a choisi son terrain, dans une carrière. Seul le calcaire est importé pour la construction du château et pour le reste, les ouvriers n'ont qu'à se servir. Le cheval de traie assure le transport. Les pierres sont acheminées avec une grue du Moyen Âge. L'outillage est fabriqué sur place. Bref, les conditions de construction de l'époque sont réintégrer totalement au chantier.

Pour participer à cette aventure hors du commun, il y a les "bâtisseurs bénévoles" : ces volontaires n'ont aucune expérience dans ce domaine mais souhaitent apporter leur pierre à l'édifice. Mais ce n'est pas gratuit : il leur faut débourser 10 euros par jour. Ces fameux bâtisseurs, présents seulement parce qu'ils le souhaitent, sont sélectionnés sur leur motivation. 80% d'entre eux exercent un métier de service. Chaque année, 700 volontaires viennent prêter main forte à l'équipe de Guédelon.

Des propos forts contre le site de Guédelon

Sur Twitter, les internautes ont rapidement montré leur désaccord concernant cette pratique. Ils considèrent que devoir participer financièrement pour faire du bénévolat n'est pas normal et remettent en question l'accueil réservé aux "bâtisseurs volontaires". Ces critiques fortes sont parfois directement adressées à la propriétaire.

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