Cannes Day 5, un cocktail Godard+Netflix+Henry Michel+Huppert+Kardashian

Kendall Jenner monte les marches pour la projection de «120 Battements Par Minute»

Entre la projection du biopic de Jean-Luc Godard et la nouvelle polémique Netflix à venir, on a découvert une compétition alternative: le Cannes Fantasy Festival.

Les films du jour

Autant redouté que Redoutable, Michel Hazanavicius présente son biopic de Godard jeune avec un Louis Garrel qui a dû sacrifier sa chevelure pour le rôle. Le film s'intéresse au Godard des années 67-68, il est alors le cinéaste le plus en vue de sa génération et tourne La Chinoise avec la femme qu’il aime. Mais la réception du film à sa sortie enclenche chez Godard une remise en question profonde. Et Mai 68 va amplifier le processus.

Pour l'autre film en compétition, The Meyerowitz Stories, on va reparler de Netflix puisqu'il s'agit de la deuxième œuvre du géant américain pouvant prétendre à la palme. Derrière la caméra, le réalisateur new yorkais Noah Baumach qui narre les affres d’une fratrie en conflit, rassemblée autour d’un père vieillissant. Devant la caméra, un casting de dingue : Adam Sandler, Ben Stiller, Dustin Hoffman, Emma Thompson... Et forcément une polémique à attendre, comme pour la projection de Okja.

Dans l'agenda des critiques de Libé

Hors compétition mais avec un intitulé des plus intrigants pour nos suiveurs : How to Talk to Girls at Parties, signé John Cameron Mitchell (Shortbus), avec Nicole Kidman et Elle Fanning qui squatte les diaporamas depuis le début du festival. L'histoire : en pleine émergence punk, trois jeunes anglais croisent dans une soirée des créatures aussi sublimes qu’étranges. Ils tenteront alors de résoudre ce mystère du titre du film.

Nos suiveurs auront aussi un premier rendez-vous avec le Coréen Hong Sang-soo pour La caméra de Claire avec Isabelle Huppert, un film hors compétition avant de le retrouver lundi en compétition cette fois.

En attendant les projos

Il ne fallait pas rater la projection des 120 Battements par minute. Il ne faut donc rater la critique qu'en ont faite nos suiveurs à la sortie. Ils ont aimé, comme tout (...)

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