Cannes Day 10, et si François Ozon était le Alfred Hitchcock du Festival ?

"L'amant double"

Comme le réalisateur britannique jamais récompensé par les Oscars, François Ozon court après un prix au festival de Cannes. Rendez-vous avec le jury aujourd'hui.

Les films du jour

Huit mois à peine après la Mostra de Venise où il présentait Frantz, François Ozon continue sur son rythme effréné habituel et obtient une troisième sélection cannoise (après Swimming Pool en 2003 et Jeune et jolie en 2013) avec l’Amant double. Cette fois, il s'agit d'un thriller adapté d’un livre de Joyce Carol Oates avec Marine Vacth et Jérémie Renier : une femme tombe amoureuse de son psychothérapeute qui lui, ne lui a pas tout dit de lui. Rappelons que François Ozon n'a jamais été récompensé à Cannes. A l'instar d'Alfred Hitchcock aux oscars, de Claude Chabrol aux césars ou Pascal Obispo aux Victoires de la musique.

L'autre film en compétition nous vient d'Allemagne. Déjà présent en sélection officielle en 2007 avec De l'autre Côté, Fatih Akin revient avec In the fade. L'histoire: la vie de Katja s’effondre lorsque son mari et son fils meurent dans un attentat à la bombe. Après le deuil et l’injustice, viendra le temps de la vengeance. Pas de bande-annonce, peu d'infos, on jugera sur pièces.

En attendant les projos

Ravivant l’excitation des polars abrasifs du «Nouvel Hollywood», The Good Time, le film des frères Safdie suit la chevauchée vers le désastre de deux frangins. En vaurien, Robert Pattinson fend l’armure et peut prétendre au prix d’interprétation. A frissonner ici.

Des ouvriers en grève occupent leur site et reprennent en main leur travail et leurs vies. L'usine de rien, un film communiste et punk à pistes multiples. A manifester là.

Au cœur du docu Nothingwood de Sonia Kronlund, Salim Shaheen, réalisateur afghan milite pour le cinéma de son pays à coups de séries Z. A rire ici.

Raymond Depardon suit dans 12 Jours des personnes placées en hôpital psychiatrique sans leur consentement. A regarder là.

On ne parle que de ça (ou presque)

Il (...)

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