Yahoo Actualités Canicule et pollution à Paris : la santé des athlètes présents aux Jeux olympiques menacée ?
Après la pluie, le beau temps. Mais aussi la chaleur et un pic de pollution à l'ozone bien que les voitures ont en très grande majorité déserté la capitale ! Alors qu'Airparif tire la sonnette d'alarme et que les recommandations sont de ne pas pratiquer de sport intense, faut-il reporter certaines épreuves ?
La pluie qui a accompagné la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet 2024 ainsi que le premier jour de compétitions paraît déjà loin : place à la canicule ! Et qui dit grande chaleur et beau temps, dit risque de pollution à l’ozone. La carte d’Airparif pour l’Ile-de-France révèle bien, en effet, que de Paris à Versailles, la qualité de l’air est mauvaise ce 30 juillet 2024.
Carte de la pollution à l'ozone le 30 juillet 2024 en Ile-de-France. Crédit : Airparif
#JO - Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ! 🎉
Voici la qualité de l'air sur le site des Invalides à partir de 12h00 pour l'épreuves du Tir à l'Arc🏅
Suivez la qualité de l'air heure par heure, sur les 6 prochaines heures, sur tous les sites olympiques extérieurs en visitant… pic.twitter.com/DxNiOqizvz— Airparif (@Airparif) July 30, 2024
En cause, l’ozone. S’il nous protège des ultraviolets du Soleil dans la stratosphère (à plus de 15 km d’altitude), c’est un gaz irritant qui peut déclencher des crises d’asthme lorsqu’il se forme à basse altitude. En Ile-de-France, la pollution chronique serait responsable du décès de 1700 personnes chaque année.
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L'ozone, un polluant dit "secondaire" qui ne l'est pas
L’ozone se forme par transformation de composés organiques volatils (COV) en présence d’oxyde d’azote, dont les principales origines sont les activités industrielles et les émissions des véhicules thermiques. Or, comme le confirme le site Sytadin dédié au suivi du trafic en Ile-de-France, la circulation à Paris est très inférieure à la moyenne, conséquence de l’organisation des Jeux olympiques.
Comment dès lors expliquer ce pic ? "Il reste quand même des voitures qui circulent, répond Antoine Trouche, ingénieur à Airparif. Et la formation d’ozone est beaucoup liée aux composés organiques volatils, qui sont libérés lors de la production et de l’utilisation de solvants et de peintures, par les deux roues et la v[...]
