Publicité

Canicule: idées et astuces d'entreprises pour éviter le coup de chaud

Bétail mis à l'abri et hydraté, pose de béton matinale: fortes de leur expérience de la canicule de 2019, les entreprises multiplient les mesures pour minimiser l'impact des fortes chaleurs sur leur activité.

Danger sur les rails

La SNCF a activé son plan pour faire face aux périodes de fortes chaleurs, qui prévoit une surveillance renforcée des matériels et infrastructures. L'effet de la canicule sur l'acier des rails ou les câbles d'alimentation peut perturber la circulation des trains.

Côté voyageurs, si la climatisation "ne marche pas, le train ne partira pas", a récemment assuré le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet. Coronavirus oblige, une attention particulière est donnée à l'entretien des filtres.

De son côté, la RATP autorise ses 17.000 conducteurs de bus et tramways à porter un bermuda ou une jupe - proposés dans le vestiaire maison - à partir de 28 degrés, entre le 1er mai et le 30 septembre.

Les commerçants privés de ventilateur

Les recommandations sanitaires interdisent les ventilateurs s'ils sont utilisés en collectivité, à cause du risque de transmission du Covid-19. Quant aux climatiseurs, ils ne sont autorisés que s'ils permettent d'apporter de l'air "neuf" venant de l'extérieur.

Philippe Hoang n'ose même pas faire un courant d'air entre l'arrière de son bar-tabac et la rue du Faubourg Montmartre dans le centre de Paris. "Je préfère éviter toute circulation de l'air et j'ai arrêté l'activité de brasserie car il y a trop de dangers avec ce virus", raconte le gérant de La Pia Hour.

Dans le passage Choiseul, galerie couverte du 2e arrondissement de Paris, l'absence de courant d'air et la verrière chauffée par le soleil rendent l'atmosphère particulièrement lourde. Peu informée sur les risques que présentent les ventilateurs, une commerçante a posé un petit engin à hélice au ras du sol de sa boutique. "J'exige le masque pour entrer et pas plus de trois personnes à la fois, j'espère que le virus ne circule(...)


Lire la suite sur Paris Match