Cancer du sein : les sages-femmes veulent participer au dépistage

Cancer du sein : les sages-femmes veulent participer au dépistage

Le 6 avril, Marisol Touraine annonçait la mise en place d'une consultation de prévention aux jeunes femmes de 25 ans sans antécédents personnels de cancer du sein. Une mesure prévue pour renforcer l'information autour de cette maladie. Cette consultation sera assurée par un médecin traitant ou un gynécologue. Mais les sages-femmes demandent elles aussi à jouer un rôle dans ce dépistage. « Une consultation dédiée à la prévention de tous les cancers sera proposée [aux jeunes femmes de 25 ans] pour les sensibiliser à l'intérêt du dépistage, et les informer sur les modalités de dépistage ou de suivi ». Annoncée par le ministère en charge de la Santé le 6 avril dernier, cette mesure implique l'exercice du médecin traitant ou du gynécologue. La compétence des sages-femmes dans le dépistage Un élan donc pour renforcer l'efficience du dépistage. Mais selon le Conseil national de l'Ordre des sages-femmes, il manque une pierre à l'édifice : l'implication de la maïeutique. Pourtant, « la prévention et le dépistage constituent le coeur de ces consultations ». D'ailleurs, « cette profession participe déjà au dépistage des cancers gynécologiques ». Et selon l'Institut national du Cancer, « l'examen clinique des seins peut être réalisé par un généraliste, un gynécologue ou une sage-femme ». Ainsi, comme ce fut le cas pour la pratique de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse et la vaccination des nourrissons*, les sages-femmes demandent une reconnaissance de leur compétence autour de la prévention du cancer du sein. A noter : l'objectif de ces consultations est d'identifier les antécédents familiaux et les facteurs de risque. Mais aussi d'informer sur les examens à réaliser en cas de prédisposition génétique ou encore sur les principaux symptômes associés aux cancers du sein. *deux nouveaux droits ouverts aux sages-femmes le 5 juin 2016

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