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Cancer du col de l’utérus : le dépistage diffère-t-il en fonction de la sexualité ?

Au cours de leur vie, 70 à 80% des personnes sexuellement actives rencontreront un papillomavirus ou HPV. S’il n’existe pas de dépistage organisé chez les hommes, les femmes sont elles appelées à un dépistage régulier entre 25 et 65 ans, à condition d’avoir débuté une vie sexuelle. Femmes hétérosexuelles, homosexuelles, hommes transgenre (female to male), femmes ayant arrêté toute sexualité… Faut-il faire un dépistage différent en fonction de la sexualité ?

"L’idée que l’homme transmet le HPV est une idée reçue importante dans la population", indique la Dre Julia Maruani. Si cette idée s'applique lorsqu’une femme a des relations sexuelles exclusivement avec des hommes, elle n'est pas exacte dans toutes les autres situations : l'HPV peut aussi se transmettre d’homme à homme, de femme à homme ou de femme à femme. "Il n’y a pas un sexe qui est responsable de l’infection, c’est une infection qui va toucher tous les humains", ajoute-t-elle.

Lire aussi : Infection à HPV : faut-il en parler à ses partenaires ?

L’infection reste donc possible entre femmes ayant des relations sexuelles avec des femmes : 20% d’entre elles sont porteuses d’HPV, et 30% en cas de bisexualité. Le virus peut être manuporté, transmis par les sextoys, le contact… "La problématique est que les femmes homosexuelles ont l’idée qu’elles sont moins atteintes et participent moins au dépistage", regrette la gynécologue. Elles ont donc plus de lésions (...)

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