Cancer du col : les bonnes pratiques du dépistage

Cancer du col : les bonnes pratiques du dépistage

Après octobre rose et mars bleu, voici juin vert, le mois de la mobilisation contre le cancer du col de l'utérus. L'occasion de rappeler l'importance du frottis pour dépister les premières lésions précancéreuses. Mais aussi le bon moment pour insister sur les bonnes pratiques et éviter le sur-traitement. En France, 2 757 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus ont été diagnostiqués en 2015. Et au total, 1 092 décès ont été déplorés. Pour la plupart chez des femmes jeunes. Pourtant, il existe un test de dépistage efficace et de coût modéré : le frottis. Recommandé tous les 3 ans chez toutes les femmes de 25 à 65 ans, après deux frottis initiaux normaux réalisés à deux ans d'intervalle, il permet de dépister la présence de lésions précancéreuses et donc de détecter la maladie de façon très précoce. Malheureusement, « la participation à ce dépistage est encore insuffisante, estimée aux alentours de 60% », déplore la Société française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale (SFCPCV). Laquelle profite du mois de la mobilisation contre le cancer du col de l'utérus pour rappeler que « le traitement des lésions précancéreuses est simple, efficace et expose à une morbidité limitée ». De plus, « le dépistage du cancer du col de l'utérus opportuniste, mis en place depuis plusieurs dizaines d'années, a permis une réduction massive de l'incidence ». Eviter les traitements inutiles Pour autant, le dépistage ne s'arrête pas au frottis. La prise en charge des résultats doit également être menée selon les recommandations de l'Institut nationale du Cancer (INCa). Leur but, « permettre une meilleure prise en charge des patientes mais aussi d'éviter les gestes thérapeutiques inutiles et la morbidité associée ». En effet, « avec près de 38 000 actes chirurgicaux réalisés chaque année, on estime que de nombreux traitements sont encore réalisés en excès et pourraient être évités », indique la SFCPCV. « Ces situations (...) Lire la suite sur destinationsante.com


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