Canada, Bolivie, fusillade dans le Wisconsin, drones : les informations de la nuit

La vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland à Ottawa au Canada, le 21 novembre 2023.

Au Canada, la numéro deux du gouvernement démissionne sur fond de menaces douanières de Trump. Chrystia Freeland “vient de dégoupiller une grenade”, résume The Globe and Mail. Ottawa se trouve “plongé dans une crise totale” après que la vice-Première ministre a démissionné lundi en raison de divergences avec Justin Trudeau sur la façon de gérer la guerre économique qui se profile avec les États-Unis, rapporte le quotidien canadien. Dans une lettre adressée au Premier ministre, Freeland évoque la possible “guerre tarifaire” de Trump - qui a annoncé vouloir passer les droits de douane à 25 % avec le Canada -, et estime qu’il “faut éviter les astuces politiques coûteuses que nous ne pouvons pas nous permettre”. Une allusion probable aux coups de pouce fiscaux accordés récemment aux particuliers par le gouvernement canadien. Comme Freeland, “l’opposition conservatrice et des Canadiens mécontents” reprochent à “Trudeau de se préoccuper d’abord de sa survie politique à court terme”, note le Globe and Mail. “À Mar-a-Lago”, Trump “doit se frotter les mains en voyant” le Premier ministre “se décomposer à vue d’œil et il doit se dire qu’il ne fera qu’une bouchée d’un pays aussi mal gouverné”, conclut Le Devoir.

Bolivie : Evo Morales visé par un mandat d’arrêt pour “traite d’être humain à l’égard d’une mineure”. Le ministère public a précisé lundi que celui-ci avait été émis le 16 octobre, rapporte La Razón. La procureure Sandra Gutiérrez a expliqué ne pas avoir révélé plus tôt son existence car “l’affaire est très complexe”, du fait qu’elle implique un ancien président, qui a nié ces accusations à plusieurs reprises. Morales est accusé d’avoir eu une relation avec une adolescente avec laquelle il aurait eu une fille en 2016, lorsqu’il était au pouvoir. La thèse du parquet est que les parents de la mineure l’ont enrôlée dans la “garde de jeunes” de l’ancien chef d’État “dans le seul but de gravir les échelons politiques et d’obtenir des avantages […] en échange de leur fille mineure”. Evo Morales estime être victime d’une “persécution judiciaire” orchestrée par le gouvernement du président Luis Arce, son ancien allié et désormais rival pour la candidature du parti au pouvoir en vue de la présidentielle de 2025.

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