En campagne pour la primaire, Juppé cherche fortune à New York

Alain Juppé a besoin d’argent pour financer ses ambitions. Après Montréal en début de semaine, l’ancien Premier ministre était à New York jeudi et vendredi. Avec deux casquettes mais un seul objectif : lever des fonds. En tant que maire de Bordeaux d’abord, pour sa future «cité des civilisations du vin», en chantier dans la cité aquitaine et dont l’inauguration est prévue en 2016. Jeudi soir, Alain Juppé a fait du charme à 300 ambassadeurs, diplomates et personnalités réunis au siège de l’ONU pour une soirée «vins du monde». Au programme : dégustation de grands crus, bordelais mais pas seulement. Outre un droit d’entrée à 650 dollars (581 euros), les donations étaient les bienvenues. Objectif affiché : récolter un million de dollars pour financer l’auditorium Thomas-Jefferson, du nom de l’ancien président américain qui a introduit le bordeaux aux Etats-Unis.

Mais le plus gros de sa tournée, Alain Juppé l’a effectué avec sa casquette de candidat à la primaire pour la présidentielle de 2017. A Manhattan, il a enchaîné les rendez-vous avec les fundraisers à l’américaine. Notamment un dîner et un déjeuner avec, à chaque fois, une dizaine de convives triés sur le volet et encouragés à sortir le carnet de chèques. «Compte tenu du nombre limité d’invités, une contribution significative est attendue», précisait le mail d’invitation, révélé par le Canard enchaîné. En clair, les sympathisants étaient invités à faire un don de 7 500 euros, le plafond autorisé par la loi française pour soutenir un candidat.

Le maire de Bordeaux assume. «Evidemment qu’il faut demander un soutien à ses supporteurs, et tout le monde le fait. C’est vieux comme les campagnes électorales», a-t-il lancé lors d’une rencontre avec la presse, rejetant l’idée d’un «tabou».«Ou alors il faut être milliardaire pour faire de la politique ?»a-t-il fait mine d’interroger, soulignant qu’il n’avait pas «une fortune personnelle» lui permettant de financer ses déplacements en province, à l’étranger et la campagne (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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