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La campagne cauchemar de Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan à Condé-sur-Sarthe, le 7 mars dernier.

A la peine dans notre sondage quotidien, le député Debout la France a connu une campagne européenne difficile.

Depuis son alliance entre les deux tours de la présidentielle de 2017 avec Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan semble avoir perdu sa boussole politique. Parti en campagne pour ces européennes avec l’ambition de tutoyer, voire de dépasser la liste des Républicains, le président (58 ans) de Debout la France a multiplié les fautes de carre : affrontements violents avec les autres candidats, clashs avec les journalistes, devant lesquels il s’est plaint d’être «interdit de parole» alors qu’il était invité sur un plateau de télévision, affirmations péremptoires (18 millions de migrants seraient arrivés sur le continent européen en cinq ans), utilisations de chiffres contestés (le prétendu nombre de cartes Vitale volées en circulation)… Résultat : les 10% que lui promettaient les sondages en janvier ont fondu, et le député de la 8e circonscription de l’Essonne est aujourd’hui au-dessous de la barre des 5%, qui permet d’avoir des élus.

Dans notre sondage quotidien Ifop-Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio lancé le 7 mars, la liste Debout la France était initialement créditée de 5,5% d'intentions de vote. Dans la vague publiée ce mardi, elle n'obtient que 4% (-0,5). Les résultats de ce sondage témoignent des difficultés de Nicolas Dupont-Aignan à mobiliser son électorat. Alors qu'il avait obtenu 4,7% des suffrages lors du premier tour de la présidentielle de 2017, il ne semble pas convaincre ces électeurs de le choisir à nouveau. Ce mardi, 39% des sondés ayant voté pour lui à la présidentielle déclarent une intention de vote pour Debout la France aux européennes. La faiblesse de l'échantillon incite à la prudence, mais on peut tout de même constater que depuis le 13 mai, l'intention de vote pour Debout la France(...)


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