Camille Kouchner, l’autrice de « La Familia grande », revient bientôt en librairie avec « Les Immortels »

Camille Kouchner, ici à l’époque de la sortie de « La Familia grande », sur le plateau de « Quotidien », en 2021.
Capture d’écran TF1+ Camille Kouchner, ici à l’époque de la sortie de « La Familia grande », sur le plateau de « Quotidien », en 2021.

LITTÉRATURE - Elle a mis le sujet de l’inceste au cœur du débat public. Quatre ans après le récit choc de La Familia grande qui dénonçait son beau-père Olivier Duhamel comme coupable de violences sexuelles contre son frère, Camille Kouchner s’apprête à revenir en librairie avec une fiction.

Comme Camille Kouchner avec «La familia grande», écrire sur son traumatisme peut être vital

Dans le programme de parution que son son éditeur, les éditions du Seuil, a envoyé à la presse ce mardi 21 janvier, Immortels - titre de ce premier roman - est annoncé pour le 4 avril.

Le seul élément de présentation de ce texte sur deux amis (un homme et une femme) est un extrait, le voici : « Grandir à deux donne confiance. On partage tout, sans craindre le manque. Quand l’un défaille, l’autre prend le relais. Quand le second se perd, le premier l’aide à se retrouver. Dans ce lit d’hôpital, seule désormais, j’en fais le décompte. À deux, fille et garçon, j’étais au complet ».

L’impact de La Familia grande

Ce nouveau livre de Camille Kouchner est très attendu, compte tenu du succès qu’a rencontré son précédent texte, imprimé à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires. Dans La Familia grande, la maîtresse de conférences en droit racontait ses liens étroits avec son jumeau, rebaptisé Victor. C’est lui qui, selon elle, était la victime des agressions sexuelles et viols commis par Olivier Duhamel, qui avait épousé leur mère.

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Le politiste, visé par une enquête du parquet de Paris ouverte immédiatement après la parution du livre en janvier 2021, avait reconnu les faits lors d’une audition devant la Brigade de protection des mineurs. Mais en raison de la prescription des faits, qui remontaient à la fin des années 1980, l’affaire n’a pas connu de suite judiciaire.

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