Cameroun : une attaque de séparatistes anglophones fait au moins 20 morts, dont des enfants
L'attaque du village de Egbekaw dans le sud-ouest du Cameroun par des séparatistes anglophones dans la nuit de dimanche à lundi a fait au moins 20 morts, dont des femmes et des enfants. Sept personnes ont été grièvement blessées et une dizaine de maisons brûlées selon les médias d'État.
Une vingtaine de personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées lundi 6 novembre dans une nouvelle attaque d'un village par des séparatistes anglophones dans l'ouest du Cameroun, où ces rebelles et l'armée s'affrontent depuis sept ans, a affirmé le gouvernement.
Le drame a eu lieu dans la nuit dans le village de Egbekaw (région du Sud-Ouest). "On a eu des hommes, des femmes et des enfants, plus d'une vingtaine tués, c'est inadmissible !", a déclaré à l'antenne de la radio publique Mengot Victor Arrey-Nkongho, ministre Chargé de mission à la présidence de la République.
Depuis fin 2016, un conflit meurtrier oppose des groupes armés indépendantistes aux forces de sécurité, accusés chacun de crimes contre les civils par les ONG internationales et l'ONU, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peuplées principalement par la minorité anglophone de ce pays d'Afrique centrale majoritairement francophone.
En plein milieu de la nuit, "les terroristes" ont attaqué "au moyen d'armes à feu et d'armes traditionnelles, il y a une vingtaine de morts et sept grièvement blessées, une dizaine de maisons brûlées", a détaillé à la radio publique Viang Mekala, le préfet du département de la Manyu où est situé Egbekaw.
"On a déjà sorti 23 personnes des décombres dont certains ne sont même pas reconnaissables à cause de l'incendie", a-t-il poursuivi.
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