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Cambadélis et Macron: «ça fait maintenant un an qu'on se court après!»

Il a le sourire Jean-Christophe Cambadélis. Au moins dans les premières minutes de sa conférence de presse en ouverture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Le premier secrétaire «compare la rentrée» de cette année. «La situation est, si ce n'est meilleure, en tout cas positive», plaisante-t-il, rappelant qu'en 2014, ils avaient connu le départ de trois ministres, le cas Thévenoud et le livre de Valérie Trierweiler. Mais le sourire, le patron du PS le perd très vite lorsqu'il débute son allocution par le «terrorisme» puis les «migrants» avant de se montrer optimiste sur l'économie française. «La France va mieux économiquement sans aller tout a fait bien, déclare Cambadélis. Mais elle ne s'en aperçoit pas, parce qu'elle va mal politiquement». Et le premier secrétaire de dérouler son discours sur la "fragmentation de la gauche" et de la "radicalisation de la droite". "Si nous restons fragmentés, si nous restons divisés, si nous restons émiettés (...) la gauche laissera s'installer le combat entre les droites et l'extrême droite le combat pour l'hégémonie culturelle", poursuit-il, appelant «le PS (à être) en capacité d'ouvrir une perspective - stratégique - de nouveaux rassemblements qui dépassent les partis politiques tels qu'ils sont aujourd'hui». Et Emmanuel Macron qui vient perturber cette rentrée PS en remettant en cause les 35 heures? Cambadélis s'agace. «Le Premier ministre a mis les pendules à l'heure», répond-t-il. Relance d'un journaliste: «Je dis à l'ensemble des socialistes qu'ils ne sont pas obligés de tomber dans tous les pièges, poursuit le chef du PS. Les provocations qui sont parfois à répétition". Car Macron avait déjà provoqué l'an dernier sur le même sujet. Sauf qu'à l'époque, il avait donné une interview au Point avant d'être au gouvernement. Jeudi soir, c'est en tant que ministre de l'Economie (...)

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