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La calorie d’une amande pas vraiment identique aux autres aliments

Almonds in bowl on dark background. Top view with copy space for text

Des scientifiques canadiens ont découvert que les calories affichées sur les paquets d'amandes ne sont pas celles réellement consommées.

Toutes les calories ne se ressemblent pas. Au Canada, des chercheurs de l'Université de Toronto ont découvert qu'une calorie étiquetée n'est pas toujours la même chose qu'une calorie digérée et absorbée. Une vérité établie pour… les amandes.

Malgré les très nombreux bienfaits attribués aux amandes, certaines inquiétudes subsistent autour de la prise de poids. Ces résultats devraient donc atténuer ces doutes : "Les noix ont généralement été considérées comme saines au cours des deux dernières décennies, mais le message autour des noix est souvent accompagné d'un avertissement selon lequel elles sont riches en graisses et en énergie", a déclaré John Sievenpiper, chercheur principal de l'étude et professeur agrégé dans le département de sciences de la nutrition et de médecine de la Faculté de médecine de Temerty.

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Des calories non absorbées

"D'autres chercheurs ont montré qu'il existe un problème de bioaccessibilité avec les noix, qu'une calorie étiquetée peut ne pas être une calorie absorbée. Cette étude quantifie cet effet avec les amandes dans une population pertinente", a expliqué l’auteur de l’étude. Les chercheurs ont constaté qu'après la digestion, environ 20% des calories provenant en grande partie des graisses des amandes restaient non absorbées. Cela s'est traduit par environ 2% d'énergie en moins absorbée par le régime alimentaire global parmi les participants à l'étude.

Une personne mangeant la même quantité d'amandes dans un régime quotidien de 2 000 à 3 000 calories absorberait 40 à 60 calories de moins que ce que prédisent les facteurs sur lesquels les étiquettes alimentaires sont basées. Cela pourrait entraîner une perte de poids allant jusqu'à 2,9 kilogrammes en supposant qu'aucune compensation ne se présente sous la forme d'une augmentation de l'apport ou d'une diminution de la dépense énergétique. L’auteur dévoile également que les participants à l'étude n'ont pas pris de poids, ce qui est cohérent avec la majorité des essais.

"Un aspect unique de cette étude est qu'elle a évalué les personnes ayant un taux de cholestérol élevé, qui sont plus à risque de maladie cardiovasculaire", a déclaré Stephanie Nishi, étudiante au doctorat en sciences de la nutrition au moment de l'étude et maintenant postdoctorante à la Université de Rovira i Virgili en Espagne.

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